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6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 17:35

Amoureux fou, obsédé, compulsif, quasi exclusif, du cinéma de genre, il m'arrive parfois de m'attacher à certaines comédies. Voici un aperçu commenté de mes favorites.

 

1) Les Visiteurs, de Jean-Marie Poiré (1993) : pour moi, la meilleure comédie française, dans la mesure où elle se paie le luxe -– en plus d'être délirante -– d'une facture irréprochable, voire impressionnante, même presque 20 ans après sa sortie en salles. Les décors, les costumes, l'interprétation, le scénario, la musique, le montage... tout est maîtrisé de la première à la dernière seconde. Qui plus est, on a rarement assisté à un aussi grand déluge de répliques cultes. Ma scène fétiche : la rencontre avec la sorcière, un monument de mise en scène, à la fois hilarant et inquiétant, baigné d'une superbe esthétique gothique et d'une musique inoubliable.

01-les visiteurs

2) Les Tontons flingueurs, de Georges Lautner (1963) : comédie culte devant l'éternel, au casting incroyable (Lino Ventura, Francis Blanche, Bernard Blier, Claude Rich...), aux répliques vachardes brillamment écrites par un Michel Audiard déchaîné. Ce monument de la comédie française n'a pas pris une seule ride. Ma scène fétiche : la dégustation d'une bouteille de gnôle qui finit dans un délire total, un grand moment de déconne entre géants du cinéma français.

02-les tontons flingueurs

3) Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, d'Alain Chabat (2002) : l'un des (trop) rares blockbusters français, dopé par un humour décapant, hérité des délires télévisuels des Nuls (Chabat aux commandes) et une mise en scène grandiose, dans des décors pharaoniques. Assurément le meilleur épisode de la franchise Astérix. Ma scène fétiche : le combat façon « manga » opposant Jamel Debbouze et Gérard Darmon.

03-asterix et obelix mission cleopatre

4) Shaun of the dead, d'Edgar Wright (2003) : une comédie de zombies (genre inventé pour le film) brillamment mise en scène, portée par l'interprétation hilarante du duo britannique Simon Pegg / Nick Frost. Si l'on rit beaucoup pendant presque tout le film, la dernière séquence se révèle être un pur cauchemar, réellement terrifiant. Le passage d'un ton humoristique à la terreur donne l'effet d'un uppercut. Ma scène fétiche : Simon Pegg échafaudant un plan pour sauver sa mère, la répétition du plan est à pleurer de rire.

04-shaun of the dead

5) Un Jour sans fin, de Harold Ramis (1993) : un modèle de comédie fantastique, entièrement basé sur la répétition d'une journée, l'enfermement du héros (incarné par Bill Murray) dans un espace-temps étriqué. Le comique de répétition devient haletant dans la mesure où l'on expérimente en même temps que le protagoniste les différents moyens de sortir de la boucle, tous vains jusqu'au dernier, jusqu'à la libération. Ma scène fétiche : les innombrables réveils en musique, presque identiques, de Bill Murray.

05-un jour sans fin

6) Le Bal des vampires, de Roman Polanski (1967) : véritable bijou de comédie fantastique aux personnages inoubliables, filmé dans de superbes décors. Polanski fait basculer son film tantôt dans une atmosphère inquiétante, tantôt dans un humour absurde imparable. Ma scène fétiche : le jeune assistant du professeur Abronsius, mort de peur jusqu'au ridicule lorsqu'il s'apprête à enfoncer un pieu dans le thorax d'un vampire endormi.

06-le bal des vampires

7) OSS 117 : Le Caïre nid d'espions / Rio ne répond plus, de Michel Hazanavicius (2005/2008) : un modèle de comédie française qu'on ne voit que trop rarement sur nos écrans. Réalisation de grande classe, interprétation génialement rétro, effarante reconstitution des années 60, répliques vachardes, humour absurde, péripéties en pagaille. Un pur bonheur. Ma scène fétiche : en voiture avec un grossier agent secret américain, l'agent OSS 117 se fait copieusement insulter sans même s'en rendre compte (il ne comprend pas un mot d'anglais).

07-OSS 117

8) La Classe américaine, de Michel Hazanavicius et Dominique Mérerette (1993) : près d'une décennie avant OSS 117, Michel Hazanavicius faisait déjà preuve d'un véritable génie comique avec ce film entièrement constitué de scènes détournées provenant de classiques hollywoodiens. L'excellent et hilarant redoublage donne lieu à des dialogues d'anthologie. Un tour de force technique qui parvient à relater une histoire originale, celle de George Abitbol (alias L'Homme le plus classe du monde), à partir de morceaux de cinéma disparates. Ma scène fétiche : Clark Gable questionné par... Julien Lepers !

08- la classe americaine

9) Snatch, de Guy Ritchie (2000) : une formidable galerie de personnages schtarbés (Tony dents de plomb, Boris le Hachoir, Tête de brique...), dominée par un Brad Pitt déchaîné en boxeur manouche cradingue. Les multiples intrigues du scénario s'enchaînent et s'imbriquent avec une fluidité confondante, à un rythme effréné. Un cartoon live, violent et décalé. Ma scène fétiche : Tony dents de plomb a bien du mal à achever Boris le Hachoir, un mafieux russe increvable...

09-snatch

10) The Mask, de Chuck Russell (1994) : hommage démentiel à l'univers déjanté de Tex Avery, performance comique hors-normes de Jim Carrey, une avalanche de gags aussi inventifs que délirants. Les effets spéciaux n'ont pas pris une ride. Ma scène fétiche : une parodie désopilante de la cérémonie des Oscars.

10-the mask

11) 1941, de Steven Spielberg (1979) : le film le plus méconnu, mais aussi le plus drôle du père d'Indiana Jones. Bordélique, chaotique, hystérique, cette fresque historique burlesque, narrant l'attaque ratée d'Hollywood par un sous-marin japonais, est un véritable tour de force logistique qui s'amuse avec une joie enfantine à tout détruire sur son passage. Jubilatoire ! Ma scène fétiche : la destruction finale de la maison familiale, digne des délires catastrophiques de Laurel et Hardy.

11-1941

12) Hot Fuzz, d'Edgar Wright (2007) : après le film de zombies, l'auteur de Shaun of the dead s'attaque à la comédie policière, genre casse-gueule par excellence (la sinistre saga Police Academy, notamment...). Edgar Wright s'en sort avec les honneurs, épaulé par son duo comique fétiche Simon Pegg / Nick Frost, en signant la chronique désopilante d'un cador de la police londonnienne relégué dans une campagne anglaise (faussement) tranquille, à cause de son trop grand zèle. Ma scène fétiche : la prise d'assaut « musclée » d'une supérette.

12-hot fuzz

13) La Souris, de Gore Verbinski (1998) : ce pourrait être le pendant en huis-clos du 1941 de Spielberg, un film de « destruction massive », où la plus petite chose (ici, une souris) déclenche une véritable apocalypse. Un humour purement graphique qui fait mouche et un crescendo dans la catastrophe qui maintient notre intérêt jusqu'à la dernière minute. Ma scène fétiche : les piégeurs piégés par des centaines de tapettes à souris qui se déclenchent toutes en même temps autour d'eux.

15-la souris

14) Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du mandarin, de John Carpenter (1986) : un film délirant dont l'absurdité, entièrement assumée par son réalisateur, parvient à installer une atmosphère étrange, aux frontières de l'onirisme. Le personnage de loser mythomane incarné par Kurt Russell est irrésistible. Ma scène fétiche : Jack Burton et sa joyeuse bande confrontés à un ennemi qui bande tellement ses muscles pour les impressionner qu'il finit par exploser.

16-jack burton

15) Le Téléphone sonne toujours deux fois, de Jean-Pierre Vergne (1985) : premier film méconnu des Inconnus (ils étaient 5 à l'époque), cette comédie policière à l'atmosphère très 80's rend un bel hommage au genre du film noir, tout en en parodiant les codes. Scénario bien ficelé, jamais prétentieux, personnages attachants, gags hilarants... un vrai régal. Ma scène fétiche : la soirée dans la boîte gay (truffée de clichés assumés) qui se termine par une rencontre avec le gérant, un parrain travesti (qui se fait appeler la « Marraine ») incarné par l'excellent Michel Galabru.

19-le telephone sonne toujours deux fois

 

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 16:58

La série "Mes amours" continue ! Après les films de super-héros, de science-fiction et d'horreur, voici mes films d'action favoris.


1) Inception, de Christopher Nolan (2010) : le film d'action ultime, qui se paie le luxe d'associer des scènes ultra spectaculaires à un scénario brillamment construit. Avec en prime un casting de luxe et une musique grandiose signée Hans Zimmer. La scène qui fracasse tout : une bataille dantesque dans un décor de montagne enneigée, doublée d'un combat parallèle en apesanteur. Grisant !

01-inception

2) Last Action Hero, de John McTiernan (1994) : sans doute le meilleur film de Schwarzenegger, qui se parodie lui-même pour notre plus grand bonheur. La dimension savoureusement décalée n'empêche pas McTiernan de nous livrer un spectacle colossal, sans temps morts, truffé de répliques cultes et qui ne verse jamais dans la frénésie. La scène qui fracasse tout : une parodie musclée de Hamlet, où le prince danois accomplit sa vengeance à coups de mitrailleuse et en faisant tout exploser. Hilarant ! La quintessence du cinéma d'action des années 90...

02-last action hero

3) Piège de Cristal, de John McTiernan (1988) : film culte parmi les films cultes, qui propulsa le jeune Bruce Willis sur le devant de la scène hollywoodienne. L'action se déroule en huit clos dans une gigantesque tour de verre, dont la caméra, rivée au personnage principal, explore chaque recoin. Le décor devient ainsi l'adjuvant majeur du héros. Alan Rickman s'amuse comme un fou dans la peau d'un terroriste allemand aussi effrayant que ridicule, tandis que Bruce Willis élimine un par un tous ses sbires en alignant des répliques grandioses. La scène qui fracasse tout : pour nettoyer d'un seul coup tout le rez-de-chaussée de l'immeuble, le héros balance une télé bourrée d'explosifs dans une cage d'ascenseur...

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4) GoldenEye, de Martin Campbell (1995) : la classe de Pierce Brosnan, l'élégance folle de la mise en scène, le générique cultissime interprété par Tina Turner, les prouesses acrobatiques de la vénéneuse Famke Janssen, la délirante poursuite en tank dans les rues de Saint-Pétersbourg, les répliques fun, l'invincible Boris incarné par un Alan Cumming survolté, la poursuite Ferrari vs Aston Martin sur les routes de campagne du sud de la France... Mon « James Bond » favori. La scène qui fracasse tout : le combat à mains nues opposant Pierce Brosnan et Sean Bean, où comment deux gentlemen se laissent aller à la sauvagerie.

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5) Casino Royale, de Martin Campbell (2006) : réalisé par l'auteur de GoldenEye, mon deuxième « James Bond » favori. Un dépoussiérage complet de la saga, un regain de brutalité et d'âpreté qui ne verse cependant jamais dans le réalisme. La surenchère est toujours de mise, parfaitement assumée, quand il s'agit de s'attarder sur une partie de poker pendant plus de 40 minutes ou, au contraire quand l'agent 007 doit se battre contre une armée de sbires dans une maison vénitienne en train de s'écrouler. Daniel Craig offre au personnage de Bond, moins monolithique qu'auparavant, un double visage, mélange fascinant de fragilité et de barbarie. La scène qui fracasse tout : l'impressionnante poursuite inaugurale, réalisée sans aucun trucage numérique, un véritable morceau de bravoure.

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6) Demolition Man, de Marco Brambilla (1995) : un film de science-fiction trépidant et parodique, qui est sans doute à Stallone ce que Last Action Hero est à Schwarzenegger. Aussi spectaculaire que décalée, cette fresque futuriste aux décors étonnants, offre un terrain de jeu jubilatoire à l'affrontement des deux protagonistes, incarnés par un Stallone moins marmoréen que d'habitude et un Wesley Snipes totalement disjoncté. La scène qui fracasse tout : les retrouvailles explosives de John Spartan (Stallone) et Simon Phoenix (Snipes) dans un musée, après quelques décennies de cryogénisation.

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7) True Lies, de James Cameron (1994) : le dernier film « à l'ancienne » de James Cameron, avant ses délires numériques (Titanic, Avatar), adaptation spectaculaire jusqu'au délire du film français La Totale, de Claude Zidi. Retrouvant une dernière fois Schwarzenegger, la vedette de ses Terminator, Cameron signe un film d'action débridé, bourré d'humour, aux personnages secondaires savoureux (Bill Paxton, irrésistible en loser mythomane ; Jamie Lee Curtis inoubliable en femme au foyer propulsée malgré elle dans le feu de l'action). La scène qui fracasse tout : Schwarzenegger poursuit un terroriste... à cheval ! Hilarant et grandiose.

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8) Volte-Face, de John Woo (1997) : un film d'action à la mise en scène ultra stylisée, doté d'un scénario aussi intense que délirant, en retournant physiquement les rôles du bon et du méchant (chacun se retrouve littéralement dans la peau de l'autre). John Woo filme avec brio la confrontation vertigineuse entre Nicolas Cage et John Travolta, qui s'amusent visiblement dans leurs rôles à deux versants. La scène qui fracasse tout : l'affrontement final des deux protagonistes, une poursuite endiablée qui se termine par un combat titanesque à coups de harpon.

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9) Rambo, de Ted Kotcheff (1982) : premier et meilleur film de toute la fameuse saga. Non content de montrer la précarité d'un guerrier luttant pour sa survie dans un pays natal qui ne veut plus de lui, Rambo livre un portrait acerbe de l'Amérique au lendemain de la Guerre du Vietnam. Pour que le personnage éponyme se sente plus en danger chez lui que dans la jungle vietnamienne, c'est qu'il y a quelque chose de pourri au royaume des défenseurs de la liberté. Comment un soldat malade de la guerre peut-il survivre dans un pays pathologiquement belliqueux ? Les suites, sans intérêt, ne se posent plus du tout de questions. La scène qui fracasse tout : Rambo vient à bout d'une armée de policiers en les neutralisant un par un dans une forêt.

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10) Cliffhanger, de Renny Harlin (1993) : d'une efficacité redoutable, l'action de Cliffhanger se déroule presque en huis clos sur les flancs d'une montagne enneigée. L'intrigue et les personnages sont basiques, mais la mise en scène donne véritablement au décor un statut de personnage (comme dans Piège de Cristal). Stallone connaît le terrain et il s'en sert jusqu'à la moindre ressource pour venir à bout des malfrats qui le traquent. La scène qui fracasse tout : la traumatisante scène d'introduction, ou la mort vertigineuse de la compagne du héros.

10-cliffhanger

 

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 19:38

Le voici enfin, le classement de mes films préférés de 2010, par ordre de préférence. Les films figurants dans cette liste relèvent de choix purement subjectifs, il ne s'agit pas forcément des œœuvres les plus virtuoses de l'année, mais des films qui m'ont le plus marqué, d'un point de vue purement émotionnel ou affectif.

 

1) Inception, de Christopher Nolan. Pour son intrigue originale et vertigineuse, son intensité dramatique incroyable, le jeu écorché de DiCaprio, la formidable bande-originale de Hans Zimmer, le fascinant mélange des genres qui structure le film. Ma scène fétiche : l'enchaînement spectaculaire des décharges finales, les personnages traversant d'un seul coup plusieurs niveaux de rêves.

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2) Toy Story 3, de Lee Unkrich. Un pur chef-d'œœuvre, pas seulement d'animation. Un concentré d'émotion pure, qui arrache des larmes du début à la fin. En prime, une vision mélancolique, d'une justesse confondante, sur la mort de l'enfance. Ma scène fétiche : les héros réunis et résignés face à une mort imminente, au cœœur d'un brasier prêt à les engloutir... un bon litre de larmes en quelques minutes.

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3) Kick-Ass, de Matthew Vaugh. Un bijou de divertissement impertinent, jubilatoire, spectaculaire, émouvant, euphorisant, avec en vedette une gamine meurtrière incarnée avec brio par l'épatante Chloe Moretz. Ma scène fétiche : la tentative de sauvetage de Big Daddy (Nicolas Cage) par sa fille, Hit Girl. Une vraie tuerie audio-visuelle !

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4) Harry Potter et les Reliques de la Mort –- Partie 1, de David Yates. Peut-être la meilleure de toutes les adaptations de la saga de Rowling. Un scénario fidèle, un rythme hypnotique, des acteurs au top, une musique sublime, une atmosphère sombre et fascinante soutenue par une photographie de grand luxe, une tristesse omniprésente qui laisse présager un épilogue déchirant. Ma scène fétiche : Ron confronté à ses démons, face à la monstrueuse apparition qui jaillit de l'horcruxe-médaillon.

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5) Agora, d'Alejandro Amenabar. Une reconstitution saisissante de l'Antiquité, un personnage féminin inoubliable incarné par la magnifique Rachel Weisz, une vision à peine voilée de notre temps, une condamnation frontale de tous les intégrismes, une réflexion poétique sur notre place dans l'univers. Ma scène fétiche : une découverte astronomique majeure dans un bac à sable, ou comment l'on peut déceler les choses les plus élevées depuis le « plancher des vaches » !

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6) The Social Network, de David Fincher. Perfection et jubilation de la mise en scène, splendeur glacée de la photographie, bande-son hypnotique, vision intimiste pertinente et acérée d'un phénomène mondial monstrueux. A noter, la qualité extrême des dialogues. Ma scène fétiche : « Let the hacking begin ! »

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7) Elle s'appelait Sarah, de Gilles Paquet-Brenner. Adaptation magnifique d'un roman déjà magnifique, qui offre une vision de l'Histoire à la fois subjective et bouleversante, dans la mesure où elle s'attache à explorer les conséquences de la fameuse rafle dans notre présent. Le jeu de la jeune Mélusine Mayance est tout simplement phénoménal. Ma scène fétiche : l'évasion des deux fillettes du camp de transit.

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8) Océans, de Jacques Perrin. Un poème aquatique d'une beauté transcendante, à des années-lumière du discours bêtement moralisateur d'un Arthuis-Bertrand ou d'un Hulot. Ma scène fétiche : tout le film !

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9) Les Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec, de Luc Besson. Quinze ans plus tard, on retrouve enfin le Luc Besson du Cinquième Elément, capable de nous plonger dans un divertissement où le délire ambiant n'a d'égale que la facture technique ahurissante. Si le cinéma français pouvait nous offrir plus de films de cette trempe, peut-être que nos meilleurs talents ne fuiraient plus vers Hollywood... Ma scène fétiche : toute la séquence en Égypte !

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10) Fatal, de Michael Youn. Une énorme surprise ! Mise en scène grandiose, humour décapant omniprésent s'offrant le luxe d'escapades réellement émouvantes, construction d'un véritable univers comique où la satire est reine. Voilà un film que je défendrai corps et âme, en dépit de la réputation de son auteur incompris, car il s'inscrit indéniablement avec ce film dans la digne lignée des Jean Yanne, Coluche, et Pierre Etaix. Il serait dommage de passer à côté d'une telle perle à cause d'a priori qui n'ont plus lieu d'être... Ma scène fétiche : l'ascension à la fois épique et hilarante du Mont Colombin.

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En bonus, le pire de 2010. Les films que je n'aurais pas dû aller voir en salles :

Copie conforme, d'Abbas Kiarostami. Prétention quand tu nous tiens !

La Famille Jones, de Derrick Borte. Comment saborder une bonne idée de base.

Twilight 3, de David Slade. L'Everest de la branlette pour nunuches.

Le Livre d'Eli, des frères Hughes. La possibilité d'une île avec deux scènes d'action. Stupide !

Nine, de Rob Marshall. Une insulte permanente à la création artistique. Gerbant.

Le Plan B, d'Alan Poul. Attention au coma diabétique !

Freddy les Griffes de la Nuit, de Samuel Bayer. Comment dégrader la version d'origine. Inutile.

Prince of Persia– Les Sables du Temps, de Mike Newell. Comment insulter les spectateurs à coup de millions de dollars. Ecœurant !

Amelia, de Mira Nair. Un nanar absolu. A oublier illico !

Le Choc des Titans, de Louis Leterrier. La plus belle entreprise de dégradation de la mythologie grecque. Un choc d'une nullité colossale.

Burlesque, de Steven Antin. Un nanar pour nunuches, produit par Aguilera, à la gloire d'Aguilera, pour les fans d'Aguilera. Enfin... même pas sûr que les fans supportent cette bouillie infâme !

 


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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 06:45

La rédaction de mon mémoire de Master sur Blade Runner bat son plein. L'occasion idéale pour faire le point sur ce qui représente pour moi le meilleur du cinéma de science-fiction, par ordre de préférence.

 

1) Blade Runner, de Ridley Scott (1982) : le plus grand chef-d'œœuvre de science-fiction jamais réalisé, visionnaire, puissamment métaphysique et angoissant, d'une richesse esthétique à couper le souffle, sans doute la peinture du futur la plus minutieuse et la plus réaliste du genre, transcendée par la formidable photographie de Jordan Cronenweth et la musique hypnotique de Vangelis. Scène phare : la bouleversante mort du réplicant Roy Batty.

01 blade runner

2) Brazil, de Terry Gilliam (1985) : assurément le plus grand film de Gilliam, il s'agit surtout du film le plus délirant et le plus virtuose du genre, d'une portée pessimiste effrayante, aux décors pharaoniques, aux effets spéciaux magnifiques. Scène phare : une poursuite finale totalement déjantée, qui n'obéit qu'aux lois vertigineuses du rêve.

02 brazil

3) A.I. Intelligence artificielle, de Steven Spielberg (2000) : le film de SF le plus émouvant, un conte moderne où se côtoient le merveilleux et le sordide, sublimé par l'interprétation du jeune Haley Joel Osment, les lumières séraphiques de Janusz Kaminski et la tristesse généreuse de la mise en scène. Un choc. Scène phare : l'abandon du petit androïde dans les sous-bois.

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4) Alien, le huitième passager, de Ridley Scott (1979) : osmose parfaite de la SF et du genre horrifique, naissance de la plus effrayante des créatures du cinéma, décors dantesques et finale éprouvant. Scène phare : la visite de la planète fantôme, monument d'angoisse et de beauté noire.

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5) Wall-E, de Andrew Stanton (2008) : les studios Pixar à leur sommet pour un chef-d'œuvre de poésie cosmique, de drôlerie, de romantisme et de pessimisme, une parabole d'une simplicité et d'une efficacité désarmantes. Scène phare : les 30 premières minutes, muettes et sublimes.

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6) Metropolis, de Fritz Lang (1927) : plus de huit décennies après sa sortie, un film qui n'en finit pas de fasciner et d'alimenter toute la science-fiction actuelle, avec ses décors futuristes et ses mouvements de foules colossaux, ses miraculeuses trouvailles visuelles et de mise en scène. Scène phare : la transformation de Maria en robot maléfique.

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7) Star Trek, de J.J. Abrams (2009) : une fresque inter-galactique d'une énergie folle, un casting attachant, une partition superbe de Michael Giacchino, un humour permanent, des tableaux spatiaux renversants soutenus par la beauté parfois très poétique des effets spéciaux et des décors. Scène phare : l'incroyable ouverture, un pur morceau de bravoure qui s'achève sur une note déchirante.

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8) Le Cinquième Élément, de Luc Besson (1997) : un film d'action futuriste sans temps morts, aux images de rêve, au casting sensationnel, à l'humour délirant, aux clins d'œœil permanents et savoureux. Scène phare : le concert de la Diva Plavalaguna, suivi d'une fusillade homérique.

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9) Total Recall, de Paul Verhoeven (1991) : ultra-violent, furieux, malsain, sanglant, oppressant, une fresque futuriste au scénario délicieusement tordu, où Verhoeven malmène allègrement Schwarzenegger. Scène phare : l'exécution sommaire de Sharon Stone par Schwarzy, accompagnée d'une réplique jubilatoire « Considère ça comme un divorce. »

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10) L'Armée des 12 singes, de Terry Gilliam (1995) : dix ans après Brazil, nouvelle incursion délirante de Gilliam dans le genre de la SF, brillamment réalisée, visuellement baroque, où l'on découvre un Bruce Willis torturé et un Brad Pitt aussi déjanté qu'inquiétant. Scène phare : la rencontre entre les deux acteurs, dans un hôpital psychiatrique.

10 12 monkeys

10bis) Retour vers le futur (trilogie), de Robert Zemeckis (1985, 1989, 1990) : avec son scénario aussi délirant que magistralement construit, avec ses personnages cultes, son rythme frénétique et ses paradoxes temporels à donner le tournis, la célèbre trilogie de Zemeckis a conservé toute sa fraîcheur et son pouvoir de divertissement hors normes. Scène phare : la confrontation de Marty avec sa famille du futur, dans le second volet.

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11) Minority Report, de Steven Spielberg (2002) : osmose rêvée entre le thriller et la SF, dotée d'un scénario détonant inspiré de K. Dick (Blade Runner, Total Recall...), Tom Cruise à contre-emploi, une vision terrifiante du futur reposant sur les images impressionnantes de Janusz Kaminski, une réflexion vertigineuse sur la notion de justice, un finale hautement excitant. Scène phare : Tom Cruise s'immerge dans une baignoire remplie d'eau froide et de glaçons pour échapper à des limiers détecteurs de chaleur.

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12) Matrix, de Andy et Larry Wachowski (1999) : on ne présente plus ce film désormais culte, aux scènes d'action fracassantes, à l'esthétique novatrice truffée de trouvailles visuelles, à l'atmosphère tendue en permanence, aux personnages iconiques. Scène phare : Néo revient d'entre les morts pour affronter l'agent Smith d'une seule main, jubilatoire et épique !

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13) Dark City, de Alex Proyas (1998) : bijou d'étrangeté presque inconnu du grand public, mais cultissime chez les adorateurs de SF, une mise en scène très inspirée, des effets visuels ahurissants, une ambiance de film noir savamment recréée avec sa nuit perpétuelle, un twist final terrifiant. Scène phare : quand l'humanité dort, le temps s'arrête et des immeubles surgissent littéralement de nulle part, pour transformer le paysage de la ville.

13 dark city

14) Renaissance, de Christian Volckman (2006) : sublime noir et blanc pour un film français d'animation ambitieux, aux scènes d'action explosives, au scénario complexe et aux décors dantesques inspirés de Blade Runner. Scène phare : une poursuite de folie à travers le Trocadéro.

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15) Dune, de David Lynch (1984) : film culte initialement destiné à Ridley Scott, à la dimension mythologique saisissante, une fresque épique et baroque soutenue par un casting prestigieux et une bande-originale étonnante signée Toto. Scène phare : Paul Atréides dompte son premier ver des sables.

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16) La Guerre des mondes, de Steven Spielberg (2005) : l'un des plus grands cauchemars éveillés du genre, avec sa mise en scène viscérale totalement flippante, ses effets spéciaux d'un réalisme troublant, son traitement original, humain, des scènes de destruction et de panique collective. Scène phare : Tom Cruise court à perdre haleine au milieu d'une foule décimée par le « rayon ardent ».

16 guerre des mondes

17) District 9, de Neill Blomkamp (2009) : pour un coup d'essai, c'est un coup de maître ! Blomkamp met rageusement en scène, en employant intelligemment les rouages du documentaire, une parabole fictive à peine voilée de l'Apartheid, à travers la dégénérescence de son protagoniste en territoire ennemi, superbe hommage à La Mouche de Cronenberg. Scène phare : l'ouverture du film, critique cinglante du voyeurisme des médias.

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18) 2001 : L'Odyssée de l'espace, de Stanley Kubrick (1968) : fresque métaphysique inspirée d'une nouvelle d'Arthur C. Clarke, retraçant des millions d'années d'évolution, ce classique angoissant de Kubrick enchaîne des tableaux d'une beauté cosmique bouleversante et s'achève en un étonnant et hypnotique trip psychédélique, où tout n'est que formes et couleurs. Scène phare : la transformation en fondu enchaîné d'un os en vaisseau spatial tubulaire.

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19) Bienvenue à Gattaca, de Andrew Niccoll (1997) : un scénario humain et intelligent, une ode discrète mais puissante à la tolérance, des moments de tension et de poésie, une bande-originale magnifique signée Michael Nyman. Scène phare : la montée infernale d'un interminable escalier en colimaçon par Jude Law à la seule force de ses bras, son personnage étant paraplégique.

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20) Avatar, de James Cameron (2009) : une fresque épique et futuriste, dont la splendeur visuelle hors du commun et l'intensité dramatique des morceaux de bravoure parviennent à faire oublier les lacunes d'un scénario très prévisible. Scène phare : la destruction de l'Arbre-maison, d'une ampleur apocalyptique affolante.

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21) L'Empire contre-attaque, de Irvin Kershner (1980) : sans doute le meilleur volet de la célèbre saga de Lucas, le plus palpitant, le plus sombre, le plus inventif, le plus beau. Scène phare : la cultissime révélation de Dark Vador à son fils incrédule.

21 star wars 5

22) Final Fantasy : les créatures de l'esprit, de Hironobu Sakagushi (2001) : même si les images de synthèse font un peu datées, ce long-métrage d'animation reste un spectacle colossal, aux décors plus vrais que nature, à la mise en scène généreuse et inspirée. Scène phare : le finale apocalyptique, au fond d'un cratère.

22 final fantasy

23) Immortel – Ad Vitam, de Enki Bilal (2004) : quelques maladresses visuelles avec un mélange pas toujours très réussi de synthèse et de prises de vue réelles, mais une dimension poétique et métaphysique à couper le souffle, un Paris futuriste hallucinant et une atmosphère mémorable. Scène phare : Nikopol flotte à moitié mort au-dessus de la ville en murmurant les premiers vers d'Une Charogne, de Baudelaire.

23 immortel

24) Starship Troopers, de Paul Verhoeven (1997) : une fresque furieuse et cynique dans une société fasciste et ultra-militarisée, métaphore des États-Unis, proposant des scènes d'action aussi sanglantes que cruelles, un humour noir permanent et des effets spéciaux aussi indétectables qu'effrayants. Scène phare : le siège de la forteresse par des milliers d'insectes géants, version SF et gore du siège d'Alamo.

24 starship troopers

25) Le dernier combat, de Luc Besson (1982) : sans doute le film le plus méconnu de son cinéaste, mais peut-être bien son meilleur ! Une œœuvre profondément personnelle et angoissée, un survival post-apocalyptique totalement muet, aux images pétrifiantes et à la mise en scène aussi minimaliste que tendue. Scène phare : « Bonjour » le seul et unique mot du film, prononcé péniblement par l'immense Jean Bouise.

25 le dernier combat

26) Terminator 2 : le jugement dernier, de James Cameron (1991) : couplant harmonieusement l'action et la science-fiction, Cameron repousse les limites du spectaculaire avec cette suite de son classique de 1984. Robert Patrick est tellement effrayant qu'il vole presque la vedette à Schwarzenegger. Scène phare : une poursuite moto/camion d'une redoutable efficacité, dont on ressort épuisé.

26 terminator 2

27) Predator, de John McTiernan (1987) : une première partie qui joue à fond la carte de l'angoisse en suggérant seulement la présence du monstre de l'espace, un second temps qui excelle dans l'action bourrine et le survival. Scène phare : l'affrontement final entre Schwarzenegger et la créature, qui mériterait d'être rebaptisé « Le Choc des titans » !

27 predator

28) Alien 3, de David Fincher (1992) : le volet le plus original et le plus éprouvant de la saga, après l'original de Ridley Scott, un huis clos carcéral affolant d'intensité et de noirceur. Scène phare : le piège final, préparé contre le monstre.

28 alien3

29) Mars Attacks, de Tim Burton (1996) : totalement délirant et jubilatoire, un hommage débridé aux films paranoïaques des années 50, soutenu par un casting orgasmique et un humour ravageur. Scène phare : la cruelle poignée de main entre le Président des États-Unis (Jack Nicholson) et le chef des Martiens.

29 mars attacks

30) Solaris, de Steven Soderbergh (2002) : hypnotique et troublant, un très beau conte spatial bercé d'illusions et d'angoisses, sublimé par la présence électrique de Natascha McElhone. Scène phare : la traumatisante éjection du simulacre de la femme aimée hors du vaisseau.

30 solaris

31) Terminator, de James Cameron (1984) : réalisé presque sans moyens, une bombe d'inventivité et de mise en scène, où la terreur est permanente, reposant sur l'interprétation glaciale du jeune Schwarzenegger, qui donnait naissance à une figure mythique du genre. Scène phare : la poursuite finale, cauchemardesque jusqu'au délire.

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32) La Guerre des étoiles, de George Lucas (1977) : premier volet de la cultissime saga inter-galactique, improbable mais efficace croisement entre le western, le film d'aventures et la SF, reposant sur le charisme de ses acteurs (Harrison Ford et Alec Guiness en tête), l'inventivité de ses effets spéciaux, la grandeur épique de sa musique signée John Williams. Scène phare : Han Solo, Leïa et Luc coincés dans la fosse à ordures de l'Étoile noire.

32 star wars 4

33) L'Invasion des profanateurs de sépultures, de Don Siegel (1956) : 24 heures chrono chez les aliens, où comment un docteur et sa bien-aimée tentent d'échapper à des parasites extra-terrestres, sans pouvoir jamais dormir, de peur de se faire contaminer. Scotchant ! Scène phare : les deux protagonistes poursuivis par une foule menaçante de plusieurs centaines de personnes.

33 body snatchers

34) La Revanche des Sith, de George Lucas (2005) : l'un des meilleurs épisodes de la saga, qui se démarque par sa noirceur inhabituelle, sa dimension opératique, ses combats dantesques au sabre laser et son finale, aussi excitant que déchirant. Scène phare : la construction de Dark Vador, transcendée par un requiem d'une tristesse infinie.

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35) Men in Black, de Barry Sonnenfeld (1997) : mélange détonant de comédie et d'action futuriste, qui vaut surtout pour son incroyable duo d'acteurs (Tommy Lee Jones et Will Smith), sa délirante galerie d'aliens et ses morceaux de bravoure débridés. Scène phare : l'hilarante possession du personnage de Vincent d'Onofrio par un extra-terrestre répugnant.

35 men in black

36) Alien la résurrection, de Jean-Pierre Jeunet (1997) : quand le réalisateur de La Cité des enfants perdus impose sa griffe esthétique à l'univers cauchemardesque inventé par Ridley Scott, on a affaire à un concentré de beauté noire et de tension parfois insoutenable. Scène phare : Ripley parvient à piéger un répugnant hybride alien-humain, qui se fait happer par le vide sidéral à travers un trou dans la coque du vaisseau. Immonde et triste.

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37) Rencontres du troisième type, de Steven Spielberg (1977) : un des sommets humanistes de la SF, un conte aux images magnifiques, au finale aussi impressionnant que bouleversant. Scène phare : le dialogue musical avec le vaisseau-mère, une définition en action de ce qu'est le cinéma.

37 rencontres 3eme type

38) La Planète des singes, de Franklyn J. Shaffner (1967) : adapté du roman français de Pierre Boulle, une fresque qui explore avec âpreté l'altérité la plus radicale, à travers une communauté de singes plus vrais que nature (magie intacte des maquillages). Scène phare : la révélation finale, face à la Statue de la Liberté... à glacer le sang !

38 planete singes

39) Aliens le retour, de James Cameron (1986) : le volet le plus spectaculaire de la saga, offrant des scènes d'action et des montées d'adrénaline d'une efficacité redoutable. Le director's cut, plus long de 28 minutes, densifie considérablement l'intrigue. Scène phare : le combat mémorable de Ripley contre la créature, dans son exosquelette de métal.

39 aliens

40) I, Robot, de Alex Proyas (2004) : brillante adaptation d'un classique de Isaac Asimov par le réalisateur de Dark City, cette peinture pessimiste du futur vaut surtout pour l'intensité de ses scènes d'action, le charisme de Will Smith et l'animation ahurissante de Sonny, le robot vedette du film, la frayeur qu'inspire le finale. Scène phare : une poursuite vertigineuse dans un tunnel.

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41) E.T. L'extra-terrestre, de Steven Spielberg (1982) : presque un cas limite dans le paysage de la SF, puisque la touchante créature éponyme reste le seul élément qui le rattache au genre, ce classique de Spielberg demeure un conte bouleversant sur l'enfance et l'innocence, aux images inoubliables. Scène phare : l'envol des vélos.

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42) Le Jour où la terre s'arrêta, de Robert Wise (1951) : une grande parabole humaniste fustigeant la haine de l'autre dans un sinistre contexte de Guerre froide, dont les effets visuels conservent encore toute leur poésie. Scène phare : l'arrivée de Klaatu et sa confrontation malheureuse avec des soldats américains pour le moins hargneux.

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43) THX 1138, de George Lucas (1971) : un film étrange, expérimental, malade et angoissé, qui vaut encore pour ses audaces de mise en scène et l'immensité glaciale de ses décors. Scène phare : une attente cauchemardesque dans une salle totalement blanche, vision clinique du purgatoire.

43 thx 1138

44) Sunshine, de Danny Boyle (2007) : un film bancal, dont le finale manque de peu le sublime à cause d'un personnage de méchant grotesque, mais sauvé par quelques scènes magiques, d'une intensité audio-visuelle et poétique incroyables. Scène phare : la mort du capitaine Kaneda, pulvérisé par son exposition totale au soleil, transcendée par une montée en puissance symphonique dévastatrice.

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45) Judge Dredd, de Danny Cannon (1995) : un film qui aurait pu être excellent de bout en bout sans la présence insupportable quasi permanente du cabotin Rob Schneider, mais dont l'intérêt réside dans l'ironie de son propos sur la justice, la grandeur des décors et des effets visuels, le charisme de Stallone. Scène phare : l'entrée en scène explosive du Juge Dredd.

45 judge dredd

46) K-Pax, de Iain Softley (2001) : un film méconnu, étrange et touchant, aux atmosphères et aux éclairages extraordinaires, où Kevin Spacey nous livre l'une de ses meilleures performances. Scène phare : l'alien incarné par Spacey dessine le système solaire d'où il vient à main levée devant un parterre d'astronomes sidérés.

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47) Soleil vert, de Richard Fleisher (1973) : une mise en scène sèche et minimaliste pour une peinture pessimiste de la société du futur, où les humains deviennent cannibales sans même le savoir. Scène phare : la découverte de la monstrueuse vérité par Charlton Heston dans les profondeurs d'une usine alimentaire.

47 soleil vert

48) Matrix Reloaded, de Andy et Larry Wachowski (2003) : un grand foutoir cybernétique inégal, ponctué par quelques morceaux de bravoure impressionnants. Scène phare : le combat homérique opposant Néo à une centaine de clones de l'agent Smith.

48 matrix2

48bis) Matrix Revolutions, de Andy et Larry Wachowski (2003) : un film de guerre au scénario indigent, qui vaut surtout pour ses batailles épiques d'une ampleur colossale. Scène phare : l'invasion apocalyptique de Sion par les Sentinelles.

48 bis matrix3

49) A l'aube du sixième jour, de Roger Spottiswoode (2000) : film d'action futuriste moins balourd qu'il ne le paraît, soutenu par un scénario solide, des scènes d'action originales et un rythme trépidant. Scène phare : Schwarzenegger rentre chez lui pour tomber nez à nez avec lui-même.

49 à l'aube du sixième jour

50) 1984, de Michael Radford (1984) : adaptation fidèle mais trop courte du célèbre roman de George Orwell, à l'atmosphère dépressive, qui vaut encore pour l'interprétation saisissante de John Hurt, son face-à-face avec un Richard Burton effrayant de sadisme, la bande-originale du groupe Eurythmics. Scène phare : une scène de torture traumatisante avec un rat.

50 1984

 

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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 05:50

Venant tout juste de revoir Kick-Ass de Matthew Vaughn pour la troisième fois, avec la même jubilation et le même émerveillement, voilà une bonne occasion de vous présenter une sélection de mes films de super-héros favoris.

 

1) Watchmen, de Zack Snyder (2009) : chef-d'œœuvre absolu du genre, scénario hors-normes, dimension métaphysique vertigineuse, personnages terriblement attachants, humour noir cinglant, vision du monde pessimiste, effrayante, effets spéciaux extrêmement poétiques, bande-originale inoubliable. Scène phare : l'enterrement du Comédien, où se télescopent des flashes-back d'une tristesse et d'une monstruosité infinies.

01 watchmen1

2) Kick-Ass, de Matthew Vaughn (2010) : une merveille d'action et de comédie, offrant une vision à la fois jubilatoire, décalée et très sombre du super-héros, des scènes d'action fracassantes d'une beauté inouïe et un personnage instantanément culte : Hit-Girl. Scène phare : la tentative de sauvetage de Big Daddy (Nicolas Cage) par sa fille, monument de mise en scène où l'action débridée côtoie la plus poignante des tragédies.

02 kick ass

3) The Dark Knight, de Christopher Nolan (2008) : le plus noir et le plus désespéré des films de super-héros, une plongée cauchemardesque et traumatisante dans les arcanes du mal le plus absolu, incarné par le terrifiant et regretté Heath Ledger. Scène phare : la prise en otage des passagers de deux bateaux par le Joker, d'un sadisme éprouvant.

03 the dark knight

4) V pour Vendetta, de James McTeigue (2006) : une réflexion explosive sur la légitimité du mal contre le mal, portée par l'interprétation et les monologues électrisants de Hugo Weaving, la folle élégance de la mise en scène, ponctuée de fracassants morceaux de bravoures, et la sublime partition musicale de Dario Marianelli. Scène phare : l'incarcération d'Evey (Nathalie Portman) et son dénouement, d'une cruauté insondable.

04 v pour vendetta

5) Spider-Man 2, de Sam Raimi (2004) : un très grand film, qui se paye le luxe d'allier l'efficacité d'un blockbuster, ici portée à son sommet, et les exigences d'un pur film d'auteur, à la direction d'acteurs phénoménale, d'une densité scénaristique rare. Scène phare : le combat sur le métro aérien new-yorkais, modèle de montage, de rythme, d'intensité dramatique et d'émotion.

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6) Incassable, de M. Night Shyamalan (2000) : le plus subtil et le plus touchant des films de super-héros, s'attachant à dépeindre la naissance d'êtres quasi mythiques dans un monde banal, porté par l'interprétation de Bruce Willis et une mise en scène hypnotique. Scène phare : le premier exploit héroïque du protagoniste, jubilatoire mais douloureux.

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7) X-Men 2, de Bryan Singer (2003) : un modèle de divertissement, élégant, excitant, techniquement virtuose, ponctué de scènes d'action novatrices et magnifiques, une inoubliable galerie de personnages hauts en couleurs. Scènes phares : l'attaque de la Maison Blanche par Diablo (sidérante) et l'incroyable évasion de Magneto, gravées à jamais dans les annales du cinéma de genre pour leur audace visuelle et leur intensité dramatique.

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8) Batman Begins, de Christopher Nolan (2005) : la réinvention excitante d'une figure mythique de la culture moderne, bâtie comme un conte noir, adulte, rythmé, angoissant et truffé de clins d'œœil savoureux. Scène phare : Batman fait irruption dans un bâtiment pour sauver sa bien-aimée, entouré d'une nuée de chauves-souris. Une image iconique à donner le frisson.

08 batman begins

9) Spider-Man, de Sam Raimi (2002) : la naissance fracassante d'un nouveau mythe cinématographique, incarné par un Tobey Maguire attachant jusqu'aux larmes, aussi crédible dans les scènes intimistes que dans l'âpre brutalité des combats. Scène phare : la résolution épique d'un dilemme posé par le Bouffon Vert.

09 spiderman

10) X-Men, de Bryan Singer (2000) : une très attachante galerie de personnages dominée par un méchant d'anthologie aussi classe que tordu (Magneto), des scènes d'action discrètes mais magnifiques, soutenues par des effets spéciaux surprenants, un finale excitant. Scène phare : Wolverine fend littéralement le cœœur de sa protégée, Malicia.

10 x-men

11) Batman le défi, de Tim Burton (1992) : un festin esthétique hors du commun, donnant lieu à des décors et des atmosphères empruntés à l'expressionnisme et au gothique, une Michelle Pfeiffer belle à se damner, une musique sublime signée Danny Elfman, assurément l'un des plus beaux films du genre. Scène phare : la naissance de Catwoman, aussi triste qu'effrayante.

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12) Heroes, série créée par Tim Kring (depuis 2006) : malgré une baisse de régime flagrante dans la seconde partie de la saison 3, cette série reste tout à fait fascinante par la justesse de sa mise en scène, son impressionnante galerie de personnages, incarnés par de fabuleux comédiens (Zachary Quinto en tête), sa musique et ses atmosphères hypnotiques, ses envolées poétiques bouleversantes, la profusion de ses intrigues et la beauté de ses images. Scène phare : le finale de la saison 1, au Kirby Plaza, couronné par le sacrifice des frères Petrelli, « Tu as sauvé la Cheerleader, nous allons sauver le monde. »

12 heroes

13) Constantine, de Francis Lawrence (2005) : un personnage d'anti-héros doté d'un "super-pouvoir", aussi odieux que sympathique (l'un des rares bons rôles de Keanu Reeves), une atmosphère poisseuse fascinante, des visions de l'enfer terrifiantes, des images splendides (l'Ange Gabriel déployant ses ailes dans la bibliothèque...), un humour noir qui fait mouche, un film malheureusement incompris et détesté, qui mériterait d'être réévalué. Scène phare : l'apparition finale du Diable, d'une drôlerie sinistre épatante.

13 constantine

14) Darkman, de Sam Raimi (1990) : ce film désormais méconnu du grand public, mais toujours adoré par les amateurs du genre et autres geeks, narrant la vengeance d'un scientifique laissé pour mort par une armée de mafieux, vaut encore pour l'énorme délire de sa mise en scène, ses audaces visuelles volontairement brouillonnes et la présence d'un grand nom à son générique : Liam Neeson. Scène phare : l'attaque et la destruction du laboratoire.

14 darkman

15) Batman, de Tim Burton (1989) : l'un des premiers grands films de super-héros, dix ans après le Superman de Donner, qui a fait date grâce à son esthétique hallucinante, l'interprétation toute en ambiguïté de Michael Keaton, ou totalement déjantée de Jack Nicholson, le thème culte de Danny Elfman, la noirceur de son atmosphère. Scène phare : la naissance du Joker.

15 batman

16) Capitaine Sky et le monde de demain, de Kerry Conran (2004) : du cinéma-BD totalement assumé, aux décors de synthèse séduisants et enchanteurs, une mise en scène d'une énergie folle, soutenue par des acteurs visiblement très enthousiastes, la rencontre improbable mais réussie de l'esthétique des films d'aventures classiques et des prouesses du numérique.  Scène  phare : le réveil apocalyptique d'une armée de robots, un spectacle terrifiant.

16 captain sky

17) Hellboy, de Guillermo del Toro (2004) : un conte aux images splendides, dont le monstrueux protagoniste, incarné par Ron Perlman, nous fascine autant qu'il nous touche, dont le bestiaire fantastique défie littéralement l'imagination. Scène phare : la naissance de Hellboy, une scène d'ouverture aussi mouvementée que sinistre.

17 hellboy

18) Iron Man, de Jon Favreau (2008) : une mise en scène décalée, ironique et jubilatoire, soutenue par le charisme fou de Robert Downey Jr. et des effets visuels renversants, une réflexion un rien cynique sur les marchands d'armes et leurs méfaits, une vision totalement décomplexée du super-héros, qui décide, pour la première fois, de s'afficher au grand jour. Scène phare : l'évasion spectaculaire de Tony Stark du cachot où on le retient prisonnier, revêtu d'une version primitive de sa célèbre armure.

18 iron man

19) Superman, de Richard Donner (1978) : l'un des tous premiers blockbusters de super-héros, à la mise en scène ample, parfois poétique, qui fit de son acteur principal une véritable icône du cinéma de genre. Scène phare : le sacrifice de Jor-El (Marlon Brando) lors la destruction de Krypton, pour sauver son fils.

19 superman

20) X-Men : L'Affrontement final, de Brett Ratner (2006) : un film globalement médiocre mais sauvé par la splendeur inouïe de quelques séquences (la maison flottante, le déplacement du Golden Gate, la destruction finale d'Alcatraz). Scène phare : le déchaînement apocalyptique et tragique du Phénix dans une maison en apesanteur, incroyable de beauté, de grandeur et de violence.

20 xmen3

 


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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 06:48

Juste pour le plaisir de partager, voici quelques titres de films d'horreur parmi mes favoris du genre. Quels sont les vôtres ?

1) 2 Soeœurs, de Kim Jee-woon (2003) : pour l'élégance folle de sa mise en scène, sa bouleversante mélancolie, l'interprétation des actrices, la splendeur de la musique, la puissance des scènes choc. Scène phare : un repas en famille à glacer le sang.

01 deux soeurs

2) Alien, le huitième passager, de Ridley Scott (1979) : pour l'esthétique renversante des décors, la tension permanente, le monstre cultissime créé par Giger, la force du personnage de Ripley. Scène phare : la naissance pétrifiante de l'alien, sortant du corps de John Hurt.

02 alien

3) Suspiria, de Dario Argento (1977) : pour l'originalité de la mise en scène, la puissance psychanalytique du scénario, les ambiances inoubliables. Scène phare : l'ouverture, d'une intensité et d'une virtuosité affolantes.

03 suspiria

4) La Colline a des yeux, de Alexandre Aja (2006) : pour la rage impressionnante de la mise en scène, le réalisme des effets gores, la dimension engagée du film. Scène phare : la boucherie que commet le personnage du gendre pacifiste au milieu des monstres.

04 la colline a des yeux

5) Bug, de William Friedkin (2006) : pour l'intelligence confondante de la mise en scène, la performance ahurissante des deux acteurs principaux, les terribles effets de suggestion. Scène  phare : le monologue halluciné de la protagoniste, qui s'enfonce dans le mensonge parano avec une ferveur proprement terrifiante.

05 bug

6) Sixième Sens, de M. Night Shymalan (1999) : pour le jeu inoubliable de Bruce Willis et du tout jeune Haley Joel Osment, pour la compassion infinie du cinéaste pour ses personnages et le cultissime twist final. Scène phare : le petit Cole enfermé dans un placard avec un spectre, effrayante par son seul pouvoir de suggestion.

06 sixieme sens

7) Shining, de Stanley Kubrick (1980) : pour sa perfection technique et visuelle, l'interprétation historique de Jack Nicholson, la beauté sidérante de l'horreur. Scène phare : la poursuite finale dans le labyrinthe.

07 shining

8) Rosemary's Baby, de Roman Polanski (1968) : pour son indémodable aura de film culte, la dimension absolument glauque de la mise en scène, les effets de terreur savamment distillés. Scène phare : la poursuite dans la cage d'escaliers, autour de l'ascenseur.

08 rosemary's baby

9) Mirrors, de Alexandre Aja (2008) : parce que Aja est un créateur d'atmosphères hors pair, qui sait brillamment doser la tension, la terreur et le gore, parce que la chute est proprement cauchemardesque. Scène phare : la sœœur du personnage de Kiefer Sutherland se fend la gueule, dans un sens tout à fait littéral.

09 mirrors

10) Saw, de James Wan (2004) : pour la malice de la mise en scène et du scénario, pour l'atmosphère constamment tendue, la dimension étouffante du huis clos, la chute absolument incroyable. Scène phare : la descente tragique de deux policiers dans le repaire du tueur.

10 saw 1

11) Les Autres, Alejandro Amenabar (2001) : pour la beauté vieillotte des images, l'interprétation électrisante de Nicole Kidman, la terreur provoquée par les effets acoustiques. Scène phare : l'œœil de Kidman, rivé à la serrure de la salle de piano.

11 les autres

12) Psychose, de Alfred Hitchcock (1960) : parce que ce classique de Hitchcock n'a pas pris une seule ride, parce que le personnage de Norman Bates est toujours aussi effrayant, parce que la chute est monstrueuse. Scène phare : le meurtre de Janet Leigh, alors qu'elle se douche.

12 psychose

13) Scream (quadrilogie), de Wes Craven (1996, 1997, 2000, 2011) : parce que le réalisateur a réinventé le genre de l'horreur en en retournant tous les codes, parce que la mise en scène est jubilatoire, empruntant avec virtuosité la mise en abyme et l'auto-parodie. Scène phare : la révélation de l'identité du tueur à la fin du deuxième volet, véritable scène de tragédie grecque.

13 scream

14) Le Cercle – The Ring, de Gore Verbinski (2003) : pour l'esthétique glaçante des décors, nimbés d'un voile bleuté magnifique, les montées de terreur redoutables, la musique de Hans Zimmer et l'interprétation sans failles de Naomi Watts. Scène phare : au fond du puits, la vérité...

14 le cercle

15) Les Dents de la mer, de Steven Spielberg (1975) : parce que c'est le premier blockbuster d'horreur de l'histoire du cinéma, parce que le thème de John Williams nous pétrifie encore de terreur, parce que le requin, qui a plus de 30 ans, est toujours aussi effrayant, Spielberg ayant préféré les effets de suggestion à la représentation frontale du monstre. Scène phare : l'attaque finale en pleine mer, monument de tension et de peur viscérale.

15 les dents de la mer

16) L'Exorciste, de William Friedkin (1973) : parce que le cinéaste s'est brillamment servi du genre de l'horreur pour le pervertir en un authentique film de guerre, celle du bien contre le mal, parce que l'interprétation de la jeune actrice principale nous ébahit encore, parce que les scènes d'hôpital restent d'authentiques moments d'horreur, absolument révoltants. Scène phare : l'exorcisme de la jeune Regan, par deux prêtres impuissants, un combat éprouvant.

16 l'exorciste

17) Jusqu'en enfer, de Sam Raimi (2009) : pour la malice et l'humour ravageur du père de la saga Evil Dead, qui a visiblement pris un énorme plaisir à réaliser ce film, pour le personnage déjà culte et répugnant de la vieille Sylvia Ganush, pour la cruauté sans bornes du dénouement. Scène phare : un drôle de combat féminin dans l'habitacle d'une voiture.

17 jusqu'en enfer

18) Dark Water, de Walter Salles (2005) : pour la poésie bachelardienne des images aquatiques, pour la grâce bouleversante de l'histoire, pour l'interprétation inoubliable de Jennifer Connelly, véritablement investie par son personnage de mère. Scène phare : un sacrifice maternel magnifique, dans une salle de bain envahie par des torrents d'eau menaçants.

18 dark water

19) La Maison du diable, de Robert Wise (1963) : pour ses effets de terreur intacts, pour la splendeur du noir et blanc, pour l'impressionnant rendu des atmosphères, pour l'emploi virtuose de la suggestion, bien plus efficace que de montrer les esprits. Scène phare : l'exploration angoissée d'un grenier...

19 maison du diable

20) The Thing, de John Carpenter (1982) : pour l'horreur qu'inspire le monstre insaisissable du film, la dimension viscérale des scènes gores, l'étonnante vision poétique des corps déformés, constituant un bestiaire fantastique qu'on n'est pas près d'oublier. Scène phare : le test sanguin, ou bien l'attente finale des deux derniers survivants, un pur moment d'angoisse qui se prolonge bien au-delà du générique.

20 the thing

 


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