Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 16:58

La série "Mes amours" continue ! Après les films de super-héros, de science-fiction et d'horreur, voici mes films d'action favoris.


1) Inception, de Christopher Nolan (2010) : le film d'action ultime, qui se paie le luxe d'associer des scènes ultra spectaculaires à un scénario brillamment construit. Avec en prime un casting de luxe et une musique grandiose signée Hans Zimmer. La scène qui fracasse tout : une bataille dantesque dans un décor de montagne enneigée, doublée d'un combat parallèle en apesanteur. Grisant !

01-inception

2) Last Action Hero, de John McTiernan (1994) : sans doute le meilleur film de Schwarzenegger, qui se parodie lui-même pour notre plus grand bonheur. La dimension savoureusement décalée n'empêche pas McTiernan de nous livrer un spectacle colossal, sans temps morts, truffé de répliques cultes et qui ne verse jamais dans la frénésie. La scène qui fracasse tout : une parodie musclée de Hamlet, où le prince danois accomplit sa vengeance à coups de mitrailleuse et en faisant tout exploser. Hilarant ! La quintessence du cinéma d'action des années 90...

02-last action hero

3) Piège de Cristal, de John McTiernan (1988) : film culte parmi les films cultes, qui propulsa le jeune Bruce Willis sur le devant de la scène hollywoodienne. L'action se déroule en huit clos dans une gigantesque tour de verre, dont la caméra, rivée au personnage principal, explore chaque recoin. Le décor devient ainsi l'adjuvant majeur du héros. Alan Rickman s'amuse comme un fou dans la peau d'un terroriste allemand aussi effrayant que ridicule, tandis que Bruce Willis élimine un par un tous ses sbires en alignant des répliques grandioses. La scène qui fracasse tout : pour nettoyer d'un seul coup tout le rez-de-chaussée de l'immeuble, le héros balance une télé bourrée d'explosifs dans une cage d'ascenseur...

03-piège de cristal

4) GoldenEye, de Martin Campbell (1995) : la classe de Pierce Brosnan, l'élégance folle de la mise en scène, le générique cultissime interprété par Tina Turner, les prouesses acrobatiques de la vénéneuse Famke Janssen, la délirante poursuite en tank dans les rues de Saint-Pétersbourg, les répliques fun, l'invincible Boris incarné par un Alan Cumming survolté, la poursuite Ferrari vs Aston Martin sur les routes de campagne du sud de la France... Mon « James Bond » favori. La scène qui fracasse tout : le combat à mains nues opposant Pierce Brosnan et Sean Bean, où comment deux gentlemen se laissent aller à la sauvagerie.

04-goldeneye

5) Casino Royale, de Martin Campbell (2006) : réalisé par l'auteur de GoldenEye, mon deuxième « James Bond » favori. Un dépoussiérage complet de la saga, un regain de brutalité et d'âpreté qui ne verse cependant jamais dans le réalisme. La surenchère est toujours de mise, parfaitement assumée, quand il s'agit de s'attarder sur une partie de poker pendant plus de 40 minutes ou, au contraire quand l'agent 007 doit se battre contre une armée de sbires dans une maison vénitienne en train de s'écrouler. Daniel Craig offre au personnage de Bond, moins monolithique qu'auparavant, un double visage, mélange fascinant de fragilité et de barbarie. La scène qui fracasse tout : l'impressionnante poursuite inaugurale, réalisée sans aucun trucage numérique, un véritable morceau de bravoure.

05-casino royale

6) Demolition Man, de Marco Brambilla (1995) : un film de science-fiction trépidant et parodique, qui est sans doute à Stallone ce que Last Action Hero est à Schwarzenegger. Aussi spectaculaire que décalée, cette fresque futuriste aux décors étonnants, offre un terrain de jeu jubilatoire à l'affrontement des deux protagonistes, incarnés par un Stallone moins marmoréen que d'habitude et un Wesley Snipes totalement disjoncté. La scène qui fracasse tout : les retrouvailles explosives de John Spartan (Stallone) et Simon Phoenix (Snipes) dans un musée, après quelques décennies de cryogénisation.

06-demolition man

7) True Lies, de James Cameron (1994) : le dernier film « à l'ancienne » de James Cameron, avant ses délires numériques (Titanic, Avatar), adaptation spectaculaire jusqu'au délire du film français La Totale, de Claude Zidi. Retrouvant une dernière fois Schwarzenegger, la vedette de ses Terminator, Cameron signe un film d'action débridé, bourré d'humour, aux personnages secondaires savoureux (Bill Paxton, irrésistible en loser mythomane ; Jamie Lee Curtis inoubliable en femme au foyer propulsée malgré elle dans le feu de l'action). La scène qui fracasse tout : Schwarzenegger poursuit un terroriste... à cheval ! Hilarant et grandiose.

07-true lies

8) Volte-Face, de John Woo (1997) : un film d'action à la mise en scène ultra stylisée, doté d'un scénario aussi intense que délirant, en retournant physiquement les rôles du bon et du méchant (chacun se retrouve littéralement dans la peau de l'autre). John Woo filme avec brio la confrontation vertigineuse entre Nicolas Cage et John Travolta, qui s'amusent visiblement dans leurs rôles à deux versants. La scène qui fracasse tout : l'affrontement final des deux protagonistes, une poursuite endiablée qui se termine par un combat titanesque à coups de harpon.

08-volte face

9) Rambo, de Ted Kotcheff (1982) : premier et meilleur film de toute la fameuse saga. Non content de montrer la précarité d'un guerrier luttant pour sa survie dans un pays natal qui ne veut plus de lui, Rambo livre un portrait acerbe de l'Amérique au lendemain de la Guerre du Vietnam. Pour que le personnage éponyme se sente plus en danger chez lui que dans la jungle vietnamienne, c'est qu'il y a quelque chose de pourri au royaume des défenseurs de la liberté. Comment un soldat malade de la guerre peut-il survivre dans un pays pathologiquement belliqueux ? Les suites, sans intérêt, ne se posent plus du tout de questions. La scène qui fracasse tout : Rambo vient à bout d'une armée de policiers en les neutralisant un par un dans une forêt.

09-rambo

10) Cliffhanger, de Renny Harlin (1993) : d'une efficacité redoutable, l'action de Cliffhanger se déroule presque en huis clos sur les flancs d'une montagne enneigée. L'intrigue et les personnages sont basiques, mais la mise en scène donne véritablement au décor un statut de personnage (comme dans Piège de Cristal). Stallone connaît le terrain et il s'en sert jusqu'à la moindre ressource pour venir à bout des malfrats qui le traquent. La scène qui fracasse tout : la traumatisante scène d'introduction, ou la mort vertigineuse de la compagne du héros.

10-cliffhanger

 

Partager cet article
Repost0

commentaires